Voici quelques exemples réels de paroles malheureuses de top managers lors d'entretiens avec les journalistes au cours des dernières années, qui ont eu des conséquences dommageables pour leurs entreprises

Ces paroles soulignent l'importance de faire preuve de prudence et de responsabilité face aux journalistes .

"Les travailleurs pauvres, je ne sais pas qui ils sont" - Emmanuel Faber, PDG de Danone, en 2021

Cette déclaration controversée de M. Faber lors d'une interview a suscité des critiques et des accusations de déconnexion vis-à-vis des défis sociaux et économiques auxquels sont confrontés les employés de Danone. Cette controverse médiatique a finalement conduit à son départ de la direction de l'entreprise.

"Je n'ai pas besoin de dormir, je suis comme une machine" - Elon Musk, PDG de Tesla et SpaceX, en 2018

Cette déclaration d'Elon Musk en médias a immédiatement suscité des inquiétudes sur son sa santé mentale, menant à un impact négatif sur la perception des investisseurs et des parties prenantes.

"Nous ne sommes pas responsables de la sécurité de nos produits" - Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, en 2018

Cette déclaration de M. Zuckerberg lors d'une audition devant le Congrès américain a été très critiquée pour son manque de responsabilité et de transparence. Ce manque de prises de responsabilités    a renforcé les préoccupations concernant  la protection des données     des utilisateurs de Facebook.

"La rémunération des dirigeants n'est pas un sujet de discussion" - Carlos Ghosn, ancien PDG de Renault-Nissan-Mitsubishi, en 2018

Cette déclaration de M. Ghosn lors d'une interview a été perçue comme arrogante et déconnectée des préoccupations des employés et des actionnaires. Autant dire que l'impact a été extrêmement  négatif sur l'image de Renault-Nissan-Mitsubishi , contribuant à la crise de leadership ultérieure .

"La crise n'est pas notre faute, c'est la faute du marché" - Martin Winterkorn, ancien PDG de Volkswagen, en 2015

Cette déclaration de M. Winterkorn en réponse au scandale des émissions de Volkswagen a été largement critiquée . Ce manque de prise de responsabilité a eu des répercussions importantes sur la crédibilité de Volkswagen, entraînant des enquêtes, des sanctions et des pertes financières significatives.

"Les femmes doivent éviter de demander des augmentations" - Satya Nadella, PDG de Microsoft, en 2014

Cette déclaration de M. Nadella lors d'une interview a été vivement critiquée pour son caractère sexiste. Elle  a suscité un tollé dans les médias et les réseaux sociaux, portant un coup négatif à  image de Microsoft . Il a fallu des excuses publiques de la part de M. Nadella pour éteindre l'incendie médiatique.

"Les clients mécontents peuvent aller voir ailleurs" - Michael O'Leary, PDG de Ryanair, en 2013

M. O'Leary avait répondu ainsi    à des plaintes de clients . Ce qui a été largement critiquée pour son manque de considération envers ceux-ci et a nui à la réputation de Ryanair. La suite inévitable  a été une    réaction négative du public , nécessitant des actions correctives ultérieures.

"Nous n'avons pas besoin de femmes dans les conseils d'administration" - Lorenzo Bini Smaghi, ancien membre du conseil d'administration de la Banque centrale européenne, en 2011

Cette déclaration de M. Bini Smaghi dans une interview a été largement condamnée pour son caractère discriminatoire  et a eu un impact négatif sur l'image de la BCE. Cette sortie médiatique a entraîné  des critiques et des appels à la diversité dans les conseils d'administration.

"Ce n'est pas si grave, c'est juste une petite marée noire" - Tony Hayward, PDG de BP, en 2010

Cette déclaration hasardeuse minimisant la gravité de la marée noire de Deepwater Horizon dans le golfe du Mexique a été perçue comme insensible et déconnectée de la réalité. Immédiatement une réaction négative du public, des investisseurs et des parties prenantes a entraîné des répercussions négatives significatives sur la réputation de BP.

"Il y a une erreur dans les calculs" - Bill Gates, co-fondateur de Microsoft, en 1995

Cette déclaration de M. Gates lors d'une interview télévisée en réponse à des questions sur les préoccupations antitrust liées à Microsoft a été largement critiquée et a nui à l'image de l'entreprise. Cette sortie malheureuse a alimenté les enquêtes gouvernementales et les poursuites judiciaires ultérieures.